Le biotope du poirier


poirier domestique



tronc d'un poirier sauvage centenaire
(au moins ! ) trouvé en cote d'or
Le poirier sauvage, pyrus pyraster, partage le même biotope que le poirier commun, pyrus communis. On le trouve dans les forêts de chênaie-hêtraie claires, comme le pommier sauvage. Le poirier est intimement lié au Chêne.

Le poirier préfère les expositions bien ensoleillées et tolèrent des sols plus secs que le pommier. Le pommier des bois préfère des sols un peu plus humides, profonds et mi-ombragés.

Dans une clairière ou un bois clair, les poiriers se développent plutôt en lisière extérieure, du côté sud, sud-est; et les pommiers juste à côté ou derrière, en lisière intérieure. Il pousse aussi en isolé au milieu des éboulis rocheux, avec quelques germandrées, ronces, poacées (brachypode, mélique, canche) et fougères.

Le poirier pousse toujours en compagnie des chênes, directement près de son tronc (entre 0 à 2m) ou dans son système racinaire périphérique. Les jeunes plants dépérissent aussitôt dès qu'ils sont déconnectés du réseau du chêne et laisse supposer des ponts mycorhiziens vitaux pour le développement et la santé des jeunes poiriers en particulier.

fleur de poirier sauvage - les pétales blancs, les étamines noires, les feuilles lisses, vertes foncées et pointues
les distinguent des fleurs de pommiers, aux pétales rose et blancs, aux étamines blanc crème voir jaunes,
aux feuilles larges, rondes et velues en dessous.
La plantation simultanée de Poiriers, de Pommiers et de Chênes garantie l'équilibre et la vitalité d'un verger de pyrus (poiriers, nashis) en agroforesterie. 

Les baies, les fruits à surmaturation, les arbres à coque,  les aromates de type sauge et labiées en général, les liliacées et les bulbes en général,  forment des associations végétales optimales dans une plantation étagée de poiriers.

Le peuplement peut être enrichi de nombreuses variétés de rosacées, à toutes les strates ligneuses (lianes, arbrisseaux, fruitiers, grands arbres ), notamment les alisiers, les sorbiers, les pruniers, les merisiers, les cerisiers, les poiriers, les nashis, les pommiers, les cognassiers, les néfliers, les rosiers, les groseilliers...

Le biotope du Poirier est propice à l'arboriculture, aux baies et petits fruits, aux plantes médicinales et aromatiques, à l'horticulture de bulbes, à la sylviculture, à la vannerie, à l'ébénisterie, à l'apiculture, à l'agrosylvopasteuralimse...

Pour plus d'infos sur le biotope du pommier, consultez notre article "Le biotope du Pommier".

LE BIOTOPE DU POIRIER

synthèse (tous biotopes confondus)



GRANDS ARBRES : chêne pédonculé, chêne sessile, alisier torminal, châtaignier, merisier, bouleau verruqueux, tremble, alisier blanc, orme, érable champêtre, charme, frêne, 
ARBRES FRUITIERS : poirier des bois, poiriers commun, pommier commun, pommier des bois, aubépine monogyne, noisetier, néflier, poirier à feuilles d'amandier (sud), amélanchier, cornouiller mâle, cormier, 
ARBUSTES : aubépine, noisetiergenêt à balais*, prunellier, bourdaine, cornouiller sanguin, troène commun, houx, néflier, poirier à feuilles d'amandier (sud), viorne lantane, fusain, cornouiller mâle, viorne aubier, chèvrefeuille des haies, fragon faux houx, 
LIANES : chèvrefeuille des bois, lierre grimpant, églantier, tamier, clématite vigne blanche
GRIMPANTES : rosiers sp., 
HERBACEES : germandrée scorodoine, mélampyre des prés, pulmonaire à feuilles étroites, pulmonaire à feuilles longues, peucédan de france, millepertuis élégant, stellaire holostée, phalangère à fleurs de lys, lys martagon, hélébore fétide, anémone hépatique, orobanche du lierre, muguet de mai. 
POACEES : canche flexueuse, avoine de thor, mélique à une fleur, brachypode des bois (obs), brachypode des prés (obs), laîche des montagnes, mélique penchée, fétuque hétérophile, 
FOUGERES : fougère aigle, fougère felix mas (obs) 
NFP : genêt à balais.
COUVRESOL : lierre, anémone des bois, stellaire holostée, canche flexueuse, 
CHAMPIGNONS : hôtes du chêne et des fagacées en général (cèpes)

plantes compagnes fidèles, plantes compagnes socio-écologiquement similaires, (obs) - observation de terrain récurrentes en Bourgogne.

actu janvier 2017 : article en construction

Les biotopes du Poirier, pyrus pyraster

Les biotopes du Poirier

relevé Corinne biotope

Les poiriers poussent dans 5 biotopes différents : 

  • les fourrées fertiles de prunelliers ;
  • les chênaies charmaies xérophiles sur shistes, dans les pentes abruptes et ensoleillées 
  • les chênaies charmaies en sols à tendance calcaire ; 
  • les chênaies - frênaies en milieu rocheux, humide ou partiellement sec, sur pentes douces ; 
  • les chênaies sur sol siliceux, lessivé et/ou acide. 


L'optimum écologique du poirier est la Frênaie - Chênaie et en particulier la Merisaie - Charmaie.

Fourrés de prunelliers 
  • Fourrés médio-européens sur sol fertile Prunetalia : Pruno-Rubion fruticosi; Berberidion Fourrés de Prunus spinosa, P. mahaleb, Rosa subsp., Cornus mas, C. sanguinea, Sorbus aria, Crataegus subsp., Lonicera xylosteum, Rhamnus catharticus, R. alpinus, Clematis vitalba, Ligustrum vulgare, Viburnum lantana, V. opulus, Rubus subsp., Amelanchier ovalis, Cotoneaster integerrimus, C. nebrodensis, Pyrus pyraster, Malus sylvestris, Euonymus europaeus, Corylus avellana, Ulmus minor, Acer campestre, A. monspessulanum, Carpinus betulus, caractéristiques des lisières forestières, des haies (principalement Carpinion ou Quercion pubescenti petraeae) et des recolonisations des terrains boisés, développés sur des sols riches en nutriments, neutres ou calcaires. 
Chênaie :
  • Chênaies-charmaies xérophiles sur schistes : Formations basses et ouvertes caractéristiques des pentes abruptes et ensoleillées sur des schistes légèrement calcaires, dans la périphérie des Ardennes, de l'Eifel, avec Quercus petraea (dominant). Carpinus betulus, Quercus robur, Sorbus torminalis, S. aria, Pyrus pyraster, Malus sylvestris, Prunus avium, Amelanchier ovalis, Stellaria holostea, Anemone sylvestris. Silene nutans, S. inflata, Campanula persicifolia, Anthericum liliago, Melica nutans, Carex montana.  
  • Chênaies-charmaies calciphiles : Formations plus riches en Fraxinus excelsior et en espèces quelquefois rocheux, humides ou partiellement secs, sur pentes douces du Fraxinus excelsior, Carpinus betulus, Acer campestre, Cornus mas, Pyrus, Helleborus foetidus, Hepatica nobilis, Orobanche hederae, Lilium martagon.
  • Chênaies aquitano-ligériennes sur sols lessivés ou acides : Rusco-Quercetum petraea Forêts siliceuses thermoclines de Quercus petraea, Q. robur, Sorbus torminalis, S. domestica, Pyrus communis, Malus acerba, Ilex aquifolium, Mespilus germanica avec une sous strate de Ruscus aculeatus, Festuca heterophylla, Pulmonaria longifolia, Melica uniflora et les groupes de Deschampsia flexuosa et Convollaria majalis du Quercion.

L'optimum écologique du Poirier

les conditions pédo-climatiques
tela botanica, eVeg Philippe Julve

L'optimum écologique du poirier est la Frênaie - Chênaie et en particulier la Merisaie - Charmaie.


Biodiversité 

Les plantes compagnes des Poiriers

Le Poirier commun des bois, pyrus sylvestris

Le Poirier des bois s'associe à 1026 plantes compagnes. 12 plantes compagnes fidèles sont bio-indicatrices de la présence du poirier des bois. Le poirier des bois partage les mêmes conditions éco-sociologiques que 22 plantes. (base SOPHY)


http://sophy.tela-botanica.org/PSHTM/PS5294.htm
GRANDS ARBRES : chêne pédonculé
ARBRES FRUITIERS : poirier sauvage, poirier commun,  aubépine monogyne, 
ARBUSTES : aubépine monogyne, noisetier, genêt à balais*, prunellier, bourdaine, cornouiller sanguin.
LIANE: chèvrefeuille des bois, lierre grimpant. 
HERBACEES: fougère aigle.
GRAMINEES: canche flexueuse.
COUVRE SOL : lierre, germandrée scorodoine, lierre, canche flexueuse
NFP: gênet à balais

autres plantes compagnes socio-écologiquement similaires : poirier commun, chêne sessile, pommier, alisier torminal, chèvrefeuille des bois, châtaignier, germandrée scorodoine, merisier, néflier, mélampyre des champs, fougère aigle, tremble, bouleau verruqueux, églantier, pulmonaire à feuilles étroites, pulmonaire à feuilles longues, poirier à feuilles d'amandier.

Pour aller plus loin : la fiche du poirier sauvage https://www.preservons-la-nature.fr/flore/taxon/948.html
Retrouver les alliances phytosociologiques du poirier sauvage :

Le poirier commun à feuilles en coeur, pirus cordata

http://sophy.tela-botanica.org/PSHTM/PS5293.htm

Le Poirier à feuille en coeur s'associe à 504 plantes compagnes. 9 plantes compagnes fidèles sont bio-indicatrices de la présence du poirier des bois. Le poirier à feuilles en coeur partage les mêmes conditions éco-sociologiques que 16 plantes. (SOPHY)

GRANDS ARBRES : chêne pédonculé
ARBRES FRUITIERS : poirier à feuille en coeur, poirier commun, aubépine monogyne
ARBUSTES : aubépine monogyne, bourdaine, houx.
LIANE: chèvrefeuille des bois, lierre grimpant. 
HERBACEES: fougère aigle.
GRAMINEES: _
COUVRESOL : lierre, germandrée scorodoine
NFP: _

les autres plantes compagnes socio-écologiquement similaires au poirier à feuilles en coeur : chêne tauzin, poirier commun, chèvrefeuille des bois, néflier, chène tauzin des pyrénées, poirier des bois, millepertuis élégant, fougère aigle, bourdaine, germandrée scorodoine, peucédan de france, pulmonaires à feuilles longues, laîche à racines nombreuses, avoine de Thor

pour aller plus loin :
la fiche du poirier à feuille en coeur : https://www.preservons-la-nature.fr/flore/taxon/949.html
Retrouver les alliances phytosociologiques du poirier à feuilles en coeur
dans le milieu de la fougère polystic sétacé et à frêne élevé : https://www.preservons-la-nature.fr/flore/phytosociologie/509.html
dans le milieu du chêne pédonculé et du chêne tauzin : https://www.preservons-la-nature.fr/flore/phytosociologie/502.html
dans le milieu du chêne pédonculé : https://www.preservons-la-nature.fr/flore/phytosociologie/465.html
dans le milieu du genêt à balais : https://www.preservons-la-nature.fr/flore/phytosociologie/218.html


Le Poirier commun, pirus communis

Le poirier commun s'associe à 1936 plantes compagnes. 15 plantes compagnes fidèles sont bio-indicatrices de la présence du poirier commun. Le poirier commun partage les mêmes conditions éco-sociologiques que 23 plantes. (SOPHY)


http://sophy.tela-botanica.org/PSHTM/PS5288.htm

GRANDS ARBRES : chêne pédonculé, chêne sessile, alisier torminal
ARBRES FRUITIERS : poirier commun, aubépine monogyne, prunellier, houx, poirier sauvage.
ARBUSTES: aubépine monogyne, noisetier, prunellier, cornouiller sanguin, troène commun, bourdaine, houx.
LIANE: chèvrefeuille des bois, lierre grimpant.
HERBACEES: fougère aigle, germandrée scorodoine.
GRAMINEES: aucune.
NFP: _

les autres plantes compagnes socio-écologiquement similaire du poirier commun :
poirier des bois, alisier torminal, pommier commun, chêne sessile, pommier des bois, merisier, chèvrefeuille des bois, lierre, houx, châtaignier, néflier, pulmonaire à feuilles étroites, tamier, tremble, fougère aigle, mélampyre des prés, églantier, prunellier...


Pour aller plus loin :
la fiche du poirier commun : https://www.preservons-la-nature.fr/flore/taxon/947.html
Retrouver les alliances phytosociologiques du poirier commun :

poirier à feuilles d'amandier, pyrus amygdaliformis (méditerranée)

***
biotope à épine-vinette
photo poirier à feuille d'amandier par NatureAlpha

http://sophy.tela-botanica.org/PSHTM/PS5287.htm
biotope non traité

Autres poiriers

poirier à feuille de saule, pyrus salicifolia
poirier des neiges, pyrus nivalis.
poirier de l'Himalaya, pyrus pashia
nashi, pyrus pyrifolia


ANALYSE ECOSOSCIOLOGIQUE

plantes fidèles
plantes compagnes
plantes compagnes supplémentaires régulièrement observées en Bourgogne

GRANDS ARBRES : chêne pédonculé, chêne sessile, alisier torminal, châtaignier, merisier, bouleau verruqueux, tremble, alisier blanc, orme, érable champêtre, charme, frêne.
ARBRES FRUITIERS : poirier des bois, poiriers commun, poirier à feuilles en coeur, pommier commun, pommier des bois, aubépine monogyne, noisetier, néflier, poirier à feuilles d'amandier (sud), amélanchier, cornouiller mâle, cormier, 
ARBUSTES : aubépinenoisetiergenêt à balais*, prunellierbourdainecornouiller sanguintroène commun, houx, néflier, poirier à feuilles d'amandier (sud), viorne lantane, nerprun purgatif, fusain, cornouiller mâle, viorne aubier, chèvrefeuille des haies, fragon faux houx.
LIANES : chèvrefeuille des bois, lierre grimpant, églantier, tamier, clématite vigne blanche
GRIMPANTES : rosiers sp., 
HERBACEES : germandrée scorodoine, mélampyre des prés, pulmonaire à feuilles étroites, pulmonaire à feuilles longues, peucédan de france, millepertuis élégant, stellaire holostée, phalangère à fleurs de lys, lys martagon, hélébore fétide, anémone hépatique, orobanche du lierre, muguet de mai. 
POACEES : canche flexueuse, avoine de thor, mélique à une fleur, brachypode des bois (obs), brachypode des prés (obs), laîche des montagnes, mélique penchée, fétuque hétérophile, 
FOUGERES : fougère aigle, fougère felix mas (obs) 
ORCHIDEES, OROBANCHE et MONOTROPES : orobanche du lierre
NFP : genêt à balais.
COUVRESOL : lierre, anémone des bois, stellaire holostée, canche flexueuse, 
CHAMPIGNONS : hôtes du chêne et des fagacées en général (cèpes)

BIOCENOSE VEGETALE

Dans les relevés phytosociologiques SOPHY, le Poirier s'associe à 1936 plantes compagnes. 19 plantes compagnes fidèles sont bio-indicatrices de la présence de poiriers. Le poirier partage les mêmes conditions éco-sociologiques que 27 plantes dont 12 arbres forestiers, 12 arbres fruitiers, 16 arbustes, 5 lianes, 2 grimpants, 13 herbacées, 4 poacées, 2 fougères, 1 arbuste fixateur d'azote, 4 couvresol et des champignons. 

Ces données peuvent être enrichies avec d'autres relevés (Corine biotope, Tela botanica, Préservons la Nature).

En regroupant les relevés des unités écologiques du poirier

Strate arborescente :
FAGACEES
BETULACEES
ROSACEES
SALICACEES

Strate buissonnante et arbrisseaux :
ADOXACEES
BETULACEES
FABACEES 
RHAMNACEES
ROSACEES

petits arbrisseaux :
ERICACEES
GROSSULACEES

strate lianescente (ou comportement lianescent) :
CANNABACEES
CONVOLVULACEES
ROSACEES

strate herbacées :
AMARYLLIDACEES
APIACEES
ARACEES
ARISTOLOCHIACEES
ASPARAGACEES
ASTERACEES
BORAGINACEES
BRASSICACEES
CAMPANULACEES
CARYOPHYLACEES
CONVOLVULACEES
HYPERICACEES
IRIDACEES
LAMIACEES
LILIACEES
ONAGRACEES
PAPAVERACEES
PLANTAGINACEES
POACEES
POLYGONACEES
PRIMULACEES
RANANCULACEES
ROSACEES
RUBIACEES
SCROPHULARIACEES
SOLANACEES

+ type ORCHIDEES
LATHREES, MONOTROPOIDEES, ORCHIDACEES, OROBONCHACEES,
(lathrées, orobonches, orchis, orchidées, épipactis, néottie)

+ PRÊLES ( EQUISETACEES)

+ FOUGERES


La biodiversité 

Les familles des ***** ressortent comme plantes compagnes essentielles pour le Poirier.

Dans un verger de poirier, la polyculture de poiriers avec des arbres à coque, d'autres fruitiers et des baies est recommandée, notamment des variétés de fagus, sorbus, prunus, pyrus, malus, rosas, les fabacées ligneux fixateurs d'azote ligneux comme les genets, les herbacées comme les sauges, les bulbes et les


les particularités :
  • Dans les milieux secs et chauds, les ***** sont des plantes compagnes plus présentes; elles accompagnent *******.
  • Dans les milieux frais et humides, les BULBES ( iridacées, liliacées, amaryllidacées, aracées, asparagacées , aristolochiacées, ) sont des plantes compagnes plus présentes; elles accompagnent *********** . Elles jouent plusieurs rôles dans la vie du sol : elles favorisent la vie bactérienne du sol et une régulation des vers et des nématodes. Les bulbes sont nématicides et anti-infectueux. Elles accueillent une grande diversité d'hôtes mycorhiziens, notamment des Gloméromycètes, et permettent des ponts mycorhiziens avec les fruitiers de la famille des Rosacées dont elles partagent les champignons à mycorhize arbusculaire. Associées avec des plantes avec des feuilles et/ou des racines aux substances poivrées, irritantes et brûlantes, ou toxiques comme les renonculacées, les asarets, les racines de certaines astéracées et des ombellifères (cigüe, cerfeuil des bois, onagre, renouées), elles régulent les herbivores et les rongeurs. Les fabacées en général (genêt, cytise, robinier...); 
  • Dans les fruticées, les fixateurs d'azote comme les gênets ; ils accompagnent le jeune stade de l'arbre fruitier pour favoriser sa croissance et sa fructification. Les épines des rosacées sont les hôtes de bactéries infectieuses pour les mammifères. Les haies épineuses protègent les plantes et la vie du sol du piétinement et de l'abroutement des troupeaux.
  • Dans les milieux forestiers, les ****** sont des plantes plus présentes; elles accompagnent ********




FORÊT JARDIN : LA BIODIVERSITÉ PAR STRATE 


LES ARBRES FORESTIERS ET LES FRUITIERS

Les Fagacées
Les fagacées sont des plantes compagnes essentielles à l'implantation du poirier, le chêne pubescent, le chêne sessile et le châtaignier en particulier. Ils partagent des hôtes mycorhiziens par ponts mycorhiziens qui garantissent une meilleure vie au Poirier.

Les bétulacées enrichissent la litière forestière et maintient un ph neutre, les fagacées acidifient la litière du sol; l'équilibre entre les deux varie selon les types de sol, le PH optimum pour les poiriers se situent entre 5.5 et 7, une large amplitude avec une préférence pour les sols argilo-limoneux.

>>> La plantation simultanée de Poiriers et de Chênes garantie la santé d'un verger en agroforesterie, et plus largement pour les plantations des variétés de Pyrus ( Poires sp., Nashis sp...) avec les Fagacées (Chênes sp., Châtaigniers sp....). L'enrichissement de la biodiversité des Rosacées fait partie de l'écosystème des Poiriers, notamment les Sorbiers sp. et les Prunus sp.

Les Rosacées
  • Les Sorbiers Alisier torminal, Alisier blanc, Cormier, ( Sorbier des oiseleurs (obs)).Les sorbiers sont des familles proches des pommiers, des aubépines, des cognassiers et des néfliers qui font également partie des plantes compagnes des poiriers. L'alisier torminal est fidèle à 28% avec le poirier, et peut représenter jusqu'à 10% de la végétation. Les fruits sont excellent juste tombés de l'arbre et encore meilleures une fois blettes, ils ont un goût de datte, de même pour les cormes (sorbus domestica).
  • Les Prunus Poiriers de diverse variétés, les prunelliers, pruniers, merisiers et cerisiers partagent les mêmes conditions socio-écologiques et permettent d'enrichir le peuplement forestier du biotope à poiriers.
  • Les Pyrus On peut enrichir le peuplement de poiriers cultivés et de nashis  (pyrus sp.)
>>> La diversité des Rosacées est présente à toutes les strates ligneuses; ces variétés sont essentielles à l'articulation de l'écosystème. La diversité des baies assurent la présence des oiseaux toute l'année et des insectes. Les petits fruits ont un potentiel de productivité pour une forêt comestible. Les fruits à sur maturation au sol (cormier, sorbier, néfliers, poiriers, églantier, pommiers sauvages) assurent la visite régulière de mammifères de la fin de l'été à la fin de l'hiver, avec une présence forte en automne. Les mammifères, notamment les grands mammifères ou en troupeaux (sangliers, chevreuils, blaireaux, ours ) assurent l'ouverture des chemins, le retournement de la litière, l'élagage des rameaux bas, la dispersion des spores et des graines par voie épizoochore (sur les poils, sous les sabots et les moustaches ) et in fine la dissémination des pépins par voie digestive, la fertilisation en azote et en fumure. Les Ours jouaient autrefois un rôle essentiel et ils ont disparu de la majorité des montagnes et des collines fructifères françaises. Certains de ces animaux font des réserves dans les terriers, sous les rochers ou sous les feuilles : les fruits climactériques leur permette de déguster des fruits jusqu'à la fin de l'hiver... 

LES LIANES

les lianes forestières
le lierre, la clématite vigne blanche, le lamier, l'églantier, le chèvrefeuille
auxquelles on peut rajouter la vigne et l'igname de chine.


LES GRIMPANTES 
Les Rosiers

LES HERBACEES
la germandrée scorodoine

les alliacées
le muguet, le lys martagon, la phalangère à fleurs de lys.

les autres espèces printanières à système de réserves tubéreuse, rhizomateuse ou bulbe : anémone sylvestre


les boraginacées et scrophulariacées les saponaires et digitales
On peut substituer la pulmonaire à d'autres boraginacées comme le compagnon rouge, la consoude, la bourrache, le myosotis, la buglosse, la vipérine (toxique !), la digitale ( ! mortelle)
pour la biomasse on peut aussi associer des compagnons rouges, des molènes, des digitales (! mortelles).


LES POACEES


LES FOUGERES
la fougère aigle



LES COUVRESOLS
Le couvresol est souvent la litière forestière, notamment la litière de chêne et de charme, et/ou de d'herbacée vivaces mellifière, médicinale (benzoïque et ***** ) et biomasse lierre/germandée/poacées/fougère aigle. autre : fraise des bois.

LES FIXATEURS D'AZOTE
bactéries rhizobium en milieu sec, cacicole ou acidocline : genêt à balais, genêts sp.ajonc d'europe, ajonc sp., baguenaudier, faux baguenaudier, cytise, (essayer arbre de judée, arbre aux haricots) -
bactéries frankia en milieu humide : aulnes sp., aulne glutineux, aulne blanc, aulne de Corse, aulne vert

LES CHAMPIGNONS
EcM hôtes des fagacées en milieu forestier (par ponts mycorhiziens) : cèpes, bolets, girolles, amanites des césars, trompette des morts, pieds de moutons, amanites sp.
Acm : truffe
AM : famille symbiotique avec les rosacées (************), indispensable à l'arbre.
Saprophytes : clitocybe nébuleux (!), pieds bleus, verpes, morilles, ...

BIOCENOSE FONGIQUE et BACTERIENNE

les plantes à endomycorhize arbusculaire (MA) de type Gloméromycètes : Alliacées, Liliacées, Rosacées, Lamiacées, Boraginacées, Poacées, Ranonculacées, 
les plantes à ectoendomycorhizes (EcMA) de type Pezizomycètes : Erable
les plantes à ectomycorhizes de type Ascomycètes :
les plantes à ectomycorhizes (EcM) de type Basidyomycètes : Fagacées, Bétulacées (Noisetier, Bouleau), 
les plantes à mycorhizes arbutoïdes : /
les plantes à mycorhizes ericoïdes : 
les plantes à mycorhizes orchidoïdes :
les plantes à mycorhizes monotropoïdes : Orobonche (?), 
les plantes fixatrices d'azote (bactérie Rhizobium) : Gênet à balais.
les plantes non mycorhiziennes : Brassicacées, Polygonacées, certaines Caryophyllacées (Silène sp., Oeillets, ...), certaines Astéracées (tournesol, artichaut,... ), Chénopodiacées, 


En situation ensoleillée et sèche, le jeune poirier croit mieux les 10-20 premières années de sa vie en présence d'un fixateur d'azote ligneux comme le genêt à balais, un hôte de bactéries rhizobium, notamment dans les sols siliceux à tendance acide.

On peut le trouver en situation isolé, au milieu des roches, notamment dans les pierriers calcaires, car ils supportent très bien la sécheresse, et également dans les arènes granitiques. La germandrée scorodoine , une lamiacée vivace, et le lierre, garantissent les besoins en couverture de sol, médicinal, mellifère et en biomasse.

Les fruitiers sont associés à des champignons symbiotiques du groupes des ascomycètes (AM - mycorhize arbusculaire), mais pas seulement.

En milieu forestier, le Poirier est en association avec le système racinaire des fagacées et des bétulacées, notamment des Chênes et des Charmes. Il peut pousser en situation mi-ombragée lorsqu'il pousse près du tronc d'un Chêne (à moins d'1m), et ne supporte pas d'être déplacé ou transplanté, ce qui invite à envisager la symbiose mycorhizienne par pont mycorhizen avec les Chênes, les Charmes et les Hêtres dans un milieu forestier.

Un expérimentation probable de ponts mycorhiziens, d'après mes observations de terrain, serait de favoriser les ponts mycorhiziens avec les ectomycorhiziens des fagacées comme les cèpes, les bolets, les girolles, les pieds de moutons, les amanites des Césars, les trompettes des morts. Les poiriers, les pommiers, les aubépines et les sorbiers semblent participer au réseau commun dans les optimums à cèpes et à bolets, à bilan hydrique équilibré, avec les chênes en milieu argilo calcaire (Côte d'Or) ou avec les châtaigniers siliceux-acide (Uchon).

Pour les saprophytes, dans les frênaie-charmaie-merisaies à pommiers on trouve de nombreux clitocybes, dont les clitocybes nébuleux, les clitocybes en coupe, les pieds bleus, les entolomes, les verpes, les morilles.

Les Rosacées, à guttation sucrée, favoriseraient la croissance des alliacées et des orchidées ; et les alliacées partagent une fonge symbiotique commune avec les rosacées, notamment des Glomus. Des études ont relevé un lien étroit entre la guttation de l'aubépine et l'abondance d'orchis mâle. En forêt, on observe une relation similaire entre le merisier et l'ail des vignes en situation ombragée. Le poirier entretient-il un commensalisme similaire avec l'orobonche, la phalangère à fleurs de lys, le lys martagon et le muguet ?


BIOCENOSE LICHENIQUE

en observation.

les lichens font partie de l'écosystème de l'arbre. On en trouve sur le tronc, les branches et les rameaux, en association avec des mousses.

identification en cours d'observation.

BIOCENOSE ANIMALE

les pollinisateurs : les bourdons, les abeilles, les guêpes, les frelons, (les mouches fruitières)
les hôtes "protecteurs" : les oiseaux, les frelons, les guêpes, les araignées, les fourmis
les fertilisateurs : les oiseaux, les ours, les blaireaux, les chevreuils, les sangliers, les renards, les mulots, les écureuils, les lapins
les "creuseurs " :
les disséminateurs : les chevreuils, les sangliers, les blaireaux, les ours, les renards, les écureuils, les mulots, l'homme.

les larves xylophytes, les chenilles, les scarabées et les mésanges.


Le biotope est clairement orienté vers l'accueil permanent d'oiseaux et de champignons mycorhiziens, l'accueil saisonnier de pollinisateurs, de rongeurs, de mammifères frugivores et . Les substances attractives et les couleurs attrayantes optimisent leur attractivité.

Les mammifères, les vers, les nématodes sont modérés par différentes substances aromatiques à toxicité graduelle (selon l'abroutissement, les blessures ou l'agressivité): les plantes participent en fait à l'architecture du réseau sous-terrain en optimisant et contrôlant les directions des taupes, des mulots, des lapins, des blaireaux, des renards,  par rapport aux racines. Les plantes participent donc au design des galeries entre leurs racines. Elles optimisent ainsi les rôles positifs des rongeurs sous terrain favorables à l'aération du sol, la circulation des argiles, la connectivité du réseau mycélien, l'appétence pour les vers, les nématodes, les gastéropodes et les champignons.

La biodiversité des racines appétantes, des bulbes et rhizomes sucrées et vermifuges pendant l'hiver, des petites graines pour les rongeurs assurent le maintien de ces partenaires dans l'écosystème toute l'année ( persil, cerfeuil tubéreux, bulbes, carottes, samares d'érable, de frêne, faine de charme, noisettes...). La chaîne alimentaire est respectée afin de réguler la fécondité des petits rongeurs, et inviter les mammifères omnivores à visiter régulièrement le milieu, voir à y installer leur terrier sous un vieux chêne, un rocher ou une cavité naturelle, tout en évitant soigneusement de déraciner les fruitiers. Ils partagent souvent le même habitat. En forêt, on observe souvent des tavernes à renards, blaireaux et campagnols sous les éboulis rocheux, idem dans les sols argileux.

La présence des grands mammifères frugivores comme les sangliers, les chevreuils, les renards, les fouines, les blaireaux, les ours, les mulots.

Les mouches, les diptères et les mythes sont attirés par les ombellifères et les fagacées. Les guêpes, les frelons et les syrphes régulent les mouches, les mythes et leurs larves du printemps à la fin de l'été, attirés par les aromes sucrées des fruits et le vrombissement des nuages de mouches et  de diptères dans les sureaux, les houblons, les orties, les eupatoires et le lierre. Les larves xylophytes de **** et les myhes (papillons de nuit) habitent dans le chêne et la litière, les poiriers et les noisetiers. La présence du Pic, des citelles et des mésanges en hiver permettent. Les oiseaux, notamment les citelles, les mésanges, les pics et les merles restent tout l'hiver grâce aux baies et aux graines.

Les espèces mellifères et fruitières à baies sont majoritaires. Les oiseaux régulent les insectes et fertilisent le sol en potasse, on trouve d'ailleurs des drupes sur de grands arbres comme le merisier et l'alisier torminal à plus de 15m de haut. Les espèces à surmâturation, comme les nèfles, les cormes, les sorbes, les poires, les aubépines, riches en enzymes, en sucre et en alcool, assurent la présence d'hyménoptères frugivores et carnivores comme les frelons, les guêpes, les syrphes, les diptères et les mouches fruitières.

Les poires, les allouches, les cormes et les nèfles sont des fruits climactériques, qui se cueillent verts et mûrissent après. La surmaturation se passent souvent une fois les fruits tombés au sol ou après les gelées (poires, sorbes, cormes, nèfles, ), à destination des mammifères; alors que les baie sont plutôt à destination des oiseaux.

Les aubépines sont très mellifères. Les fleurs d'aubépine sentent le "poisson pourri". Cette fragrance signe une attirance carnée qui attire des hyménoptères carnivores, notamment les guêpes et les syrphes, pour réguler les nuages de mouches attirées par les sureaux et peut être les coléoptères (hanneton) par les aubépines, poiriers, pommiers.

Les pruniers, cerisiers, pommiers, cerisiers, érables, poiriers, églantiers, germandrée sont plutôt mellifères pour les hyménoptères, les abeilles, les bourdons et les fourmis, avec des odeurs fruité, sucré, rosé, citronné.

Les poiriers, les pommiers et les fagacées partagent les mêmes disséminateurs : les mammifères frugivores ou omnivores comme les sangliers, les chevreuils, les blaireaux, les ours, les renards, les écureuils, les mulots.

les chenilles 
en cours d'observation

grand poan de nuit

CLES DE DESIGN : corridors écologiques.

  1. corridor aérien ouvert et lumineux pour les pollinisateurs 
  2. haie buissonnante fructifère et sécurisante pour les oiseaux
  3. corridor pédestre en lisière de forêt pour les mammifères.


le biotope cultivé du Poirier

poirier cultivé - poirier domestique

PERMACULTURE


PERMACULTURE

Le biotope du Poirier est propice à :

  • L'agroforesterie
  • L'arboriculture fruitière
  • Les plantes aromatiques
  • L'apiculture
  • L'horticulture de bulbes et d'orchidées
  • L'élevage (porcin, sanglier, cerf, oiseaux )
  • La myciculture
  • L'ébénisterie ( bois noble pour instruments de musiques, vaisselle en bois, coutellerie, sculpture etc...)
  • La gastronomie

AGROFORESTERIE - PARACULTURE

Régénération de biotope pour poirier

Un milieu cultivé, comme un verger ou un jardin-forêt, est un milieu artificiel. Grâce aux amplitudes de tolérances des plantes, on peut regrouper des plantes qui partagent des conditions pédo-climatiques et sociologiques compatibles, malgré une répartition des espèces dans des biotopes séparés géographiquement à l'état sauvage. C'est ainsi que l'on peut proposer de cultiver ensemble des plantes compagnes, en regroupant celles de plusieurs biotopes confondus, selon la tolérance par rapport au terrain d'acclimatation.

Le Poirier et la plupart des plantes compagnes des poiriers ont une large amplitude de tolérance de conditions, plus ou moins sèches ou plus ou moins humides; et de ph compris entre 5.5 à 7. Notez que certaines plantes sont endémiques à certains type de sols, notamment calcaire (épine vinette, cornouiller mâle, amélanchier ph>7...) ou siliceux et acides (comme les châtaigniers, les genêt à balais, les éricacées ph<6). 

Le Poirier, comme tous les Rosacées, s'adapte dans une limite de ph strictement supérieure à 5.5, car en deçà, les rosacées développent des maladies cryptogamiques suite au stress d'acidification, qui s'opère également dans les sols argileux hydromorphes; l'optimum se situe entre 6.5 et 7.

Dans tous les cas, assurez vous de respecter les conditions du sol du terrain et de votre région climatique pour choisir les variétés, sans chercher à les modifier.

Retrouver des suggestions d'espèces comestibles pour enrichir la biodiversité d'une forêt jardin. 

Diagnostic de terrain

Comment choisir l'emplacement d'un verger de poiriers ? 

La première démarche est de s'assurer de la présence des plantes compagnes fidèles du poirier. Pour cela, réaliser au préalable un diagnostic de biodiversité avec un relevé in situ. Si des poiriers sauvages existent déjà, c'est un bon indicateur pour créer un verger de pyrus sp.dans ce milieu.
  1. Réaliser un diagnostic de biodiversité. Faire un relevé. Identifier un biotope à poiriers à l'aide des plantes bio-indicatrices du poirier (flore probable, plantes fidèles); choisir un emplacement où pousse déjà des poiriers spontanés, le cas échéant, là où pousse ses plantes compagnes.
  2. Observer si les plantes fidèles sont présentes. Identifier les carences potentielles si il y en a, analyser les liens entre les différentes biocénoses (une carence est révélatrice de plusieurs connexions).
  3.  Réaliser un aménagement qui accompagne la dynamique écologique du milieu ou qui permet la dynamisation de la biocénose carencée. Planter si nécessaire des plantes compagnes manquantes ou aménager l'espace pour permettre une vitalité de la vie du sol ou les circulations intra-forestière - ombrage, humidité, couverture de sol, biomasse, aération, éclaircissement, lumière, chaleur, haie, bordure, chemin, corridor ...
  4. Observer. Profiter de l'expérience pour observer l'apparition des plantes, des animaux, des champignons, notamment ceux pré-sentis comme "manquants", pour valider l'efficience de l'aménagement - l'apparition de l'espèce peut être immédiate ou demander une saison, voir plusieurs années. 
  5. Evaluer votre empreinte anthropique. La levée de dormance des plantes et des champignons sont de bons indicateurs pour évaluer l'impact de l'homme. Evaluer la dynamique encouragée ( aggradation ou dégradation de l'écosystème aménagé) suite à vos actions; à mettre en perspective dans la durée avec les successions écologiques avant de procéder à de nouvelles actions/introductions. 
  6. Une fois la biodiversité primaire installée, procéder à l'enrichissement du peuplement forestier par la plantation d'espèces cultivées et associées.


SUGGESTIONS DE CULTURES ASSOCIEES dans un verger de poiriers.

(tous biotopes confondus)

Les légumes comme les salades, les apiacées et les fabacées tubéreuses (conopode, cerfeuil tubéreux, persil tubéreux, gesse tubéreuse,) les alliacées (ail, ail des ours, ornithogales, aspergette, safran), 


Les fruits des familles pyrus, poire, nashis, cormes, sorbes, cornouiller, églantier, groseilliers, fraisiers.

Les petits fruits ont un potentiel de productivité important pour une forêt comestible, notamment les adoxacées et les rosacées.

Les plantes aromatiques comme les labiées, les sauges en particulier, et les apiacées.

L'abondance de plantes mellifères et variées est favorable à la pratique de l'apiculture de conservation ou de production pérenne.

L'horticulture de plantes de demi-ombre comme les lys, les arums, les asarets, les iris, les jonquilles, les narcisses, les tulipes, les muguet, les maianthème, les jacinthes, les colchiques, les crocus, les sceaux de salomon, les phalangères, les ornithogales, les ails ornementaux, les orchis, les orchidées, les orobonches, les prêles, les fougères ...


 les noix et samares 
glands, châtaignes, noisettes, faines de hêtre, de charme et samares d'érable, (pacaniers ? à tester - mulch riche en calcium)

 les fruits 
poiriers, nashis, sorbiers, alisiers, cormiers, pommiers, cerisiers, cognassiers, néfliers, bibacier, aubépines, épine vinette, azérolier, cornouiller mâle, viornes, argousier, chalef argenté, chalef ebbingei, olivier de bohème ...  ( figuier, grenadier, mahonnia, goyavier à tester, agrumes). à choisir selon le type de sol, certaines espèces sont calcicoles comme le cornouiller mâle et l’azérolier.
+ agrumes (à tester)

 les baies 
les groseilliers sp, groseillier maquereau, fraise, aubépine, épine vinette, sureau, viornes sp., églantier, sorbier, cornouiller, sorbiers sp, alisiers sp, cerisier.

+ biodiversité pour les oiseaux (non comestible pour l'homme) lierre, troène, nerprun, bourdaine, fusain, cornouiller sanguin, chèvrefeuille, ... (tous utilisables en vannerie avec des couleurs de bois variant du ver émeraude au rouge pourpre, dessin (charbon) ... ).


 les légumes feuilles 



 les légumes racines 



 les légumes bulbeux 

les liliacées et alliacées (plantes ornementales et mellifères, fleurs condimentaires ou bulbes comestibles - avec les précautions d'usage et de préparation selon les espèces ! ! ! bien connaître ces espèces sinon à éviter , à part les lys sans danger ) : les lysles lys martagon, les muguets (toute la plante est toxique à mortelle), les phalangères à fleurs de lys (toxique) , les hémérocallesles ornithogales des pyrénées (aspergette des bois), l'ail des ours, l'ail des vignes, le poireau, les tulipes, les narcisses (toxique), les jonquilles (toxique), les muscarisles arumsles asperges,  ... + dahlias (à essayer)

 les turions et jeunes pousses 
asperges, prêle, turion de fragon, jeune tige d'houblon, jeunes pousses de tamier (!),

 les aromates 
les sauges.
la germandrée ou la mélampyre sont indispensables.

les graines aromatiques d'apiacées
cerfeuil, laser, persil, carvi, cumin, ... et par extension, d'autres du même genre comme la coriandre, le fenouil, les carottes etc...

les fleurs ou pollen aromatiques
safran (pistil), hémérocalle, lys, tulipes, aspergettes.

 les céréales




les autres herbacées :


Nouveau !

CUISINE SYNERGIQUE

cuisine synergique 



Cuisiner en recomposant les associations du biotope dans l'assiette. La rencontre des saveurs créent une synergie.

LES ARÔMES 

les arômes des poires

les saveurs des poires cultivées :
sucré, mielleux, vanillé, fleuri, de rose, de groseille, de framboise, de fraise, vineux, marcescent, musqué, épicé, poivré, relevé, citronné, orangé, âpre, amère, anisé, rafraîchissante.

les poires, les nashis, les nèfles tendent plus vers des saveurs anisées, sucrées, de datte, vineuses, musquées, balsamiques, épicées, poivrées, d'abricot, d'agrumes.

les coings tendent plus vers des saveurs citronnées et fleuris.

les pommes tendent plus vers des saveurs sucré, vanillées, mielleuses, de banane, rosées, acidulées, acides, à âpres.

variétés aromatiques de poires :

poire vineuses et/ou marcescentes :
poires musquées ou épicées :
poires anisées :
poires fleuries, de rose, de jasmin :
poire fruitées, d'agrumes :
poire fruitées, de fruits rouges :
poire âpre, amère :




les arômes du biotope

saveur aillée :
saveur poivrée :
saveur épicée :
saveur aromatique d'agrumes, amer citronnée :
saveur aromatique d'agrumes, sucré orangée :
saveur relevée, épicée, piquante (type gingembre) :
saveur fongique :




Au delà de la saveur d'une variété de poire, c'est à dire son arôme andogène, les goûts d'un fruit s'enrichissent des échanges chimiques entre les plantes, les organismes du sol et la composition même de la litière, de l'humus et des minéraux du sol.

Une expérimentation est en cours pour moduler/exalter ces arômes par les associations avec des plantes qui dégagent des molécules similaires, sous forme gazeuse, aqueuse, lipidique, glucidique ou protéiques, notamment par les échanges dans le réseau racinaire et dans la composition de la litière. (molécules organo-minérales, composés organo volatiles COV).

A noter que ces molécules chimiques ont un rôle spécifique dans chaque biotope médicinale, attractif, répulsif, palliatif, curatif, irritant,...


EXPÉRIMENTATION

PARACULTURE DE POIRIERS 

Uchon, Saône et Loire, Bourgogne

poirier sauvage pyrus communis - Permaforêt

Parmi la douzaine d'espèce de poiriers sauvages reconnues en Europe, 5 sont présentes en France et 2 en Bourgogne.

  • le poirier sauvage Pyrus pyraster, "le poirier du Roi", se distribue largement dans les fourrés et forêts ouvertes, sauf en région méditerranéenne.
    deux sous-espèces :
    _ pyrus pyraster pyraster ( à feuilles glabres et fruits petits)
    _ pyrus pyraster achras (à feuilles pubescentes et à fruit très petit).
  • le poirier à feuille en coeur, Pyrus cordata, se cantonne à la façade atlantique, du Portugal au sud de l'Angleterre, la Bourgogne étant sa limite orientale de répartition, dans les chênaies humides sur sols acides.

source (Bourgogne Nature HS 7)







 PROJET A PERMAFORÊT  :
  1. Paracultiver les poiriers sauvages présents sur le site ( à partir de 2016 )
  2. Planter des vergers conservatoires de poiriers anciens ( variétés anciennes et morvandiennes ; à partir d'hiver 2016 - en cours de plantation ), semis de poiriers trouvés en Bourgogne (21 et 71).
  3. Pépinière forestière de poiriers par semis (commencée depuis 2016).
  4. Observation des semis spontanés dans la forêt jardin pour recherche de nouvelle variété (long terme ; 15-25 ans )
  5. Multiplication des nouvelles variétés de poires originales par marcottage aérien (long terme ; +25 ans).
DESIGN des biotopes des poiriers en cours :

cartographie des unités phytosociologiques des poiriers sauvages à Permaforêt
et des corridors écologiques.
_ cartographie des poiriers spontanés à Permaforêt ( 11 poiriers identifiés, dans 5 unités écologiques différentes _ et leur potentiel d'extension/connexion par corridor écologique - - - )
_ aménagement des biotopes à poiriers pour favoriser la fructification des poiriers sauvages et les plantes compagnes. Aménagement des haies, bordures et corridors pour favoriser la rétention d'humus, d'humidité, de luminosité et d'aération dans le but de permettre la création de sol, l'installation des champignons et des micro-organismes, la présence des animaux, et de connecter des unités écologiques similaires (élargissement des zones de plantation-dissémination).
_ enrichissement du milieu avec l'introduction de variétés de poiriers cultivés et de nashis (réintroduction de poiriers cultivés en milieu sauvage forestier), paraculture des plantes compagnes comestibles in situ, et de plantes cultivées assimilées (lys martagon, hémérocalle).
_ expérimentation du travail des arômes par le sol, exhalation des arômes des variétés "anisé", "épicé", "vineux", "rosé" par voie racinaire via le compagnonnage avec les plantes compagnes - COV par échange racinaire, composition de litière et humus.
_ recherche de nouvelles variétés issues de semis aléatoires.

biotope à poirier commun 1

biotope à poirier sauvage 2 - orientation sud
****
biotope à poirier sauvage 3 - le rocher du druide

LE VERGER CONSERVATOIRE DE POIRIERS

le projet : verger conservatoire, verger de collection, réintroduction de variétés cultivées en milieu forestier, nouvelles variétés spontanées issues de semis.

recherche expérimentale : étude du biotope du poirier, prospection de poiriers sauvages en forêt dans le massif d'Uchon, prospection de variétés cultivées en Morvan, étude de la propagation des poiriers en forêt (cartographie), nouvelles variétés issues de pollinisation croisée spontanée et par semis endozoochore (par voie digestive - par les animaux de la forêt, nous compris).


Variétés spontanées : poirier des bois, poirier à feuilles en coeur, poirier commun.
Variétés cultivées : 130 espèces sélectionnées (2017) pour l'instant....

Notre sélection :
  • petites poires 
  • poires vineuses (liqueurs, vinaigres)
  • poires à cuire (compotes, compotés, plats salés)
  • poires rustiques et poires d'hiver
  • poires du Morvan (variétés localement adaptées ou cultivées depuis des siècles, poiriers de conservation )
  • poires à jus (eau abondante, rafraîchissante, sucré ou non _  pour jus de plantes sauvages, jus de fruits)
  • poires à couteau rafraîchissantes ( à croquer )
  • poires à sécher 
  • poire à conservation longue.
Clés d'identification des poiriers cultivés (source Bourgogne Nature ).



RESSOURCES PÉDAGOGIQUES

Plus d'infos sur les poiriers cultivés 
sur le site de pomologie de france : www.pomologie.com
le superbe ouvrage de pomologie, << les vergers d'Alphonse Mas >> http://pomologie.com/oc/mas/index.html
Magazine Bourgogne Nature Hors Série : les fruitiers du Morvan, variétés, descriptions et clés d'identification. http://fr.calameo.com/books/0035269638c309d631d21
Informations générales et illustrations (en anglais) http://delta-intkey.com/angio/www/rosaceae.htm
Dictionnaire de pomologie d'André Leroy : http://gallica.bnf.fr/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&collapsing=disabled&rk=21459;2&query=dc.relation%20all%20%22cb30798936v%22
tome 1 : poires : A-C http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5436743t?rk=128756;0
tome 2 : poires : D-Z http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54406234?rk=42918;4


article 1ère publication : 27/08/2014
2ème publication (actualisation) : 01/01/2017
3ème publication (actualisation prévue pour 2020)


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